La science de Dieu, ou science du salut
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Toujours sain d’esprit et respectueux, il ne recherche aucun respect pour lui-même. Il est grave, miséricordieux, tolérant, amical, poète, expert, humble, calme, reposé et silencieux. Ami de tous les êtres vivants, il n’a aucun ennemi. Serein, il est doté de toutes les vertus. Il ne tourmente aucun être vivant, y compris les insectes.

Doté du parfait savoir, ayant vu la vérité, il ne fait aucune différence entre tous les êtres humains, quelles que soient la forme de leur corps, et de leur couleur, car il les aime tous d’un égal amour et les voit tous d’un même œil.

S’il aime tous les animaux et tous les végétaux d’un amour inconditionnel et leur accorde le respect et la protection qu’ils méritent, c’est parce qu’il ne voit pas le corps matériel, mais l’âme spirituelle qui y réside. Il voit uniquement en chacun d’eux, l’être spirituel incarné dans le corps matériel spécifique, qui a été accordé à ce dernier.

Il n’a aucun ennemi, car il considère tous les êtres humains sans exception comme ses frères et sœurs, et prend plaisir à marcher avec eux sur la voie de l’amour de Dieu. Ceux qui ont atteint le niveau de la réalisation spirituelle voient en chaque corps matériel un temple de Dieu, car le Seigneur Suprême, Krishna, réside dans l’enveloppe matérielle de chaque être vivant, sous sa forme d’Âme Suprême appelée aussi Esprit Saint.

Voilà pourquoi nous devons nous aimer les uns les autres, car nous aimons aussi Krishna, Dieu, la Personne Suprême en même temps. En vérité, qui aime Dieu, aime aussi tout naturellement tous les êtres vivants sans exception d’un amour inconditionnel.

Le Seigneur Krishna révèle les qualités de son dévot.

Le dévot envieux de rien, qui se comporte avec tous en ami bienveillant, qui de rien ne se croit le possesseur, qui est libéré du faux égo (de l’identification à son corps et du désir de dominer la matière) et reste le même dans la joie comme dans la peine, qui pardonne, qui connaît toujours le contentement et s’engage avec détermination dans le service de dévotion, et dont le mental et le corps sont abandonnés au Seigneur Suprême, celui-là M’est très cher.

Le dévot qui n’est jamais cause d’agitation pour autrui, que joies et peines n’affectent pas, qui ne dépend en rien des modes de l’action matérielle, l’être pur expert en tout, libre de toute anxiété, libéré de la souffrance, et qui ne recherche pas le fruit de ses actes, celui-là M’est très cher.

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