La science de Dieu, ou science du salut
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L’Absolu, qui n’est autre que Krishna, Dieu, la Personne Suprême Lui-même, est par nature, totale félicité. Cette félicité totale, naturelle, inhérente à l’être spirituel, constitue le but ultime du yoga, et peut être aisément acquise par le service de dévotion. Lorsqu’il arrive à dépasser ainsi la matière, le spiritualiste ne retombe plus jamais sous son joug.

Tant que nous aurons un corps matériel, il nous faudra répondre aux exigences de ce dernier : manger, dormir, s’accoupler et se défendre. Le pur dévot de Dieu ne manque pas à cette règle, mais le fait dans la mesure du nécessaire, sans chercher l’excitation des sens. Décidé à faire contre mauvaise fortune bon cœur, il utilise au mieux le fardeau que représente le corps matériel, et conscient de Krishna, Dieu, la Personne Suprême, il jouit en ce monde d’un bonheur entièrement spirituel.

Inébranlable devant les multiples vicissitudes de l’existence : accidents, maladies, pauvreté, décès d’un être cher, etc., il accomplit avec constance et enthousiasme son devoir dans le service de dévotion offert au Seigneur, et la conscience de Dieu. Rien ne l’en écarte. Il est tolérant, car il sait que ces peines, qui, sans fin arrivent et disparaissent, ne peuvent en rien affecter son service. Voyant ainsi, il atteint la perfection du yoga.

Personne ne peut connaître Dieu, s’il…

Personne ne peut parfaitement connaître Dieu tel qu’Il est réellement, ni ne peut l’approcher, et encore moins le voir face à face,

S’il n’écoute pas son envoyé et serviteur intime, le maître spirituel authentique, venu diffuser les données fondamentales relatives à sa divine Personne Suprême et à son enseignement divin, car lui connaît Dieu et a vu la vérité.

S’il n’écoute pas ce qui a trait à ses divertissements sublimes et à ses œuvres hors du commun.

S’il ne pénètre pas la quintessence du savoir divin et de la science spirituelle qu’il a révélé aux hommes, afin de les aider à se libérer des chaînes de la matière et du cycle des réincarnations répétées.

S’il n’obéit pas au Seigneur, ne respecte pas, ni n’applique ses préceptes, ses principes régulateurs, ses lois et ses commandements divins.

S’il n’est pas, à l’instar de l’Eternel Suprême, devenu un être d’amour.

Et s’il ne s’abandonne pas, ni ne sert Krishna, Dieu, la Personne Suprême, avec amour et dévotion.

Le Seigneur dit : « Celui qui connaît l’absolu de mon avènement et de mes actes n’aura plus à renaître dans l’univers matériel. Quittant son corps, il entre dans mon royaume éternel ».

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