Les bonnes qualités, l’attitude juste, le comportement idéal
Page 14 sur 93

C’est celle qui ne considère que l’âme spirituelle, et qui conduit à ne voir dans chaque corps de matière que cette dernière vivant à côté de l’Âme Suprême sise dans son cœur.

L’œil imparfait ne permet pas de voir les choses telles qu’elles sont, dans leur juste perspective. On ne peut percevoir la vérité que si on la reçoit d’une source supérieure, et la plus haute vérité qui soit est le savoir spirituel émis par Krishna, Dieu, le Seigneur Suprême Lui-même.

Seul l’homme ayant déjà atteint sa libération spirituelle peut devenir un être vertueux et voir tous les êtres vivants comme ses propres frères. L’être saint pour sa part, voit chaque être en tant qu’âme spirituelle et pas autrement, et quand il sert son prochain, c’est à elle qu’il s’adresse, comblant du même coup les besoins matériels et spirituels de ses frères.

Voilà pourquoi il protège et veille au bien-être de toutes les âmes, par le savoir de vérité qu’il diffuse, quel que soit le corps de matière dans lequel elles résident.

En vérité, l’état d’esprit au moment de la mort détermine les conditions dans lesquelles nous renaîtrons.

La personne vertueuse qui a atteint l’état de sainteté demande au Seigneur de bien vouloir lui permettre d’entrer dans son royaume éternel et absolu, une fois avoir abandonné son souffle vital et quitté son corps matériel.

Avant que son corps ne soit réduit en cendres, elle demande au Seigneur de bien vouloir se souvenir des actes vertueux et des sacrifices qu’elle a accomplis durant toute son existence. Elle récite cette prière au moment même de mourir, en pleine conscience de ses actes passés, ainsi que du but à atteindre.

A cet instant, celui qui n’a pas tout à fait abandonné la vie matérielle doit nécessairement revoir les actions coupables qu’il a commises tout au long de son existence, et la mort le surprenant l’esprit plein de ces pensées, il sera contraint de se réincarner et d’accepter un nouveau corps en ce monde.

Le Seigneur enseigne que le mental emporte avec lui les tendances de l’être qui va mourir, si bien que l’état d’esprit qui l’animait au moment même de la mort détermine les conditions dans lesquelles il renaîtra.

Le Seigneur dit à cet effet : « Ce sont les pensées, les désirs et les souvenirs de l’être à l’instant de quitter le corps, qui déterminent sa condition future ».

Contrairement à l’animal, dont les facultés mentales sont peu étendues, l’homme sur le point de mourir se souvient, comme dans un rêve, de tout ce qu’il a fait durant sa vie. Tous ces souvenirs éveillent en lui d’innombrables désirs matériels, qui l’empêchent de retrouver sa forme spirituelle originelle et ainsi, de retourner dans sa première demeure, située dans le monde spirituel.

Facebook

VISITEURS

4119613

Visiteurs en Ligne

4119613





Visiteurs par pays