La voie de la libération, de la véritable liberté
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La perception de l'existence matérielle est comme un sommeil peuplé de rêves. L'homme qui dort rêve que des événements, tous illusoires, surviennent dans son existence, et, comme il adhère à son rêve, en conséquence il se voit assujetti à diverses formes de détresses et de bonheurs.

De même, l'être qui se trouve plongé dans ce rêve qu'est la conscience matérielle souffre d'avoir accepté un corps matériel et de devoir ensuite le quitter. La conscience de Krishna est l'opposé de cette conscience matérielle. C'est dire que l'être, lorsqu'il s'élève au niveau de la conscience de Krishna, se libère de toute fausse conception de l'existence.

Ne laissons pas les fausses raisons, qui sont les filles de l'ignorance, nous affliger, car le malheur naît seulement des concepts erronés, si bien qu'en un instant il se dissipe quand on s'entretient de la vraie philosophie de l'existence.

Le Seigneur nous conseille.

« Le mental est de nature fébrile. Il rejette parfois ce qu'il a accepté un instant auparavant. Accepter et rejeter, telles sont les fonctions du mental au contact des cinq objets du plaisir des sens : la forme, le goût, l'odeur, le son et le tact. Voué à la spéculation, le mental entre en contact avec les objets du plaisir des sens, et lorsque l'être vivant désire un type de corps particulier, il l'obtient. Le corps est donc une offrande des lois de la nature matérielle. L'être vivant accepte un corps et prolonge son séjour dans l'univers matériel pour y jouir ou souffrir, selon la structure du corps acquis. A moins d'obtenir un corps particulier, il est impossible pour l'être de jouir ou de souffrir en ce monde selon les tendances mentales héritées de sa vie antérieure. C'est en fait la condition mentale de l'être à l'instant de mourir qui détermine le corps particulier qui lui sera offert ».

« En réalité, par simple création mentale, l'être obtient différentes sortes de corps, bien qu'en vérité il n'ait aucun lien avec ces corps. Mais par la force de l'illusion, par la sorcellerie de maya, l'énergie d'illusion, il pense appartenir à un corps d'espèce particulière. Telles sont les voies de l'existence conditionnée. Prenons l'exemple d'un être doté à présent d'une forme humaine : il croit appartenir à la communauté humaine, à tel ou tel pays, à telle ou telle région. Il s'identifie à ces choses et par là se destine un autre corps, dont il n'a aucun besoin. De telles créations mentales, de tels désirs, sont à l'origine de diverses sortes de corps. Le voile de la nature matérielle est si épais que les êtres se satisfont du corps qu'ils obtiennent et prennent grand plaisir en s'identifiant à lui. Aussi, je t'implore de ne pas laisser ton corps et ton mental t'ensevelir sous leurs injonctions ».

Nous ne sommes pas de ce monde matériel, mais du monde spirituel. Alors retournons-y, allons retrouver Dieu, reprenons la position naturelle, éternelle que nous avions auprès de lui, et servons-le avec amour et dévotion pour toujours.

En rétablissant notre relation d'amour avec le Seigneur Krishna, Dieu, la Personne Suprême, nous retrouvons notre pouvoir d'illumination, notre puissance spirituelle, et nous pouvons alors vivre éternellement avec Lui dans la paix absolue et la sublime Félicité parfaite.

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