Enseignement et paroles sublimes de Krishna, Dieu, la Personne Suprême
Page 23 sur 42

Quand bien même tu serais le plus vil des pêcheurs, une fois embarqué sur le vaisseau du savoir spirituel, tu franchiras l’océan de la souffrance. Semblable au feu ardent qui convertit le bois en cendre, le brasier du savoir réduit en cendre toutes les conséquences des actions matérielles.

Rien en ce monde n’est aussi pur et sublime que le savoir absolu. Fruit mûr de tous les yogas, celui qui le possède trouve au moment voulu en lui-même la joie. L’homme de foi baigné dans le savoir absolu, et maître de ses sens, connaît bientôt la plus haute paix spirituelle.

Mais les ignorants et les incroyants, qui doutent des écrits sacrés, ne peuvent devenir conscients de Dieu. Pour celui qui doute, il n’est de bonheur ni dans cette vie en ce monde, ni dans la suivante.

Celui dont le savoir spirituel a déraciné les doutes, et qui, ayant renoncé aux fruits de ses actes s’est établi fermement dans la conscience de son moi réel, celui-là demeure libre des chaînes de l’action. Il te faut, armé du glaive du savoir, trancher les doutes que l’ignorance a fait germer en ton cœur.

La raison d’être des diverses formes d’austérités, de pénitence et de charité.

User d’un langage vrai dirigé vers le bien de tous, mais encore éviter les mots blessants, ainsi que réciter assidûment les écritures (les saintes écritures révélées), telles sont les austérités du verbe.

Sérénité, simplicité, gravité, maîtrise de soi et pureté de la pensée, telles sont les austérités du mental.

Pratiquée avec foi par des hommes dont le but n’est pas d’obtenir pour eux-mêmes quelques bienfaits matériels, mais de satisfaire le Suprême, la triple union de ces austérités procède de la vertu.

Quant aux pénitences ostentatoires, qui recherchent le respect, l’honneur et la vénération des hommes, on les dit appartenir à la passion. Elles ne sont qu’instables et éphémères.

Enfin, les pénitences et austérités accomplies par sottise, et faites de tortures obstinées, ou subies en vue de blesser, de détruire (comme le font ceux qui utilisent des instruments parlesquels ils se torturent et sepercent la peau ou les joues), on les dit issues de l’ignorance.

La charité que dicte le devoir, faite sans rien attendre en retour, en de justes conditions de temps et de lieu, et à qui en est digne (tels les sages érudits qui n’ont aucun revenu), cette charité, on la dit s’accomplir sous le signe de la vertu.

Mais la charité qu’inspire l’espoir de récompense, ou le désir d’un fruit matériel, ou encore faite à contre cœur, celle-là est dite appartenir à la passion.

VISITEURS

6121738

Visiteurs en Ligne

6121738





Visiteurs par pays