Enseignement et paroles sublimes de Krishna, Dieu, la Personne Suprême
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Selon ses actes intéressés, l'être conditionné (conditionné par la matière) obtient un corps approprié, avec un mental et des sens matériels. Puis, les conséquences de ces actes prennent fin, c'est ce qu'on appelle la mort. Lorsqu'un nouvel ensemble de réactions karmiques commence, survient alors la naissance.

La mort est certaine pour celui qui est né, et certaine la naissance pour celui qui meurt.

Celui qui connaît l’absolu de mon avènement et de mes actes, n’aura plus à renaître dans l’univers matériel. Quittant son corps, il entre dans mon royaume éternel.

Quiconque, au trépas, à l’instant même de quitter le corps se souvient de moi seul, atteint aussitôt ma demeure, n’en doute pas.

Seul le corps spirituel permet à l’âme d’entrer dans le royaume de Dieu.

Après avoir quitté son corps, le saint serviteur (ou la sainte servante) ne reçoit plus de corps matériel, mais retourne dans le royaume de Dieu où il reçoit un corps spirituel semblable à celui des compagnons éternels du Seigneur dont il suivait l’exemple.

La vraie vie ne commence qu’à la fin de l’existence matérielle.

Tu as reçu de moi jusqu’ici la connaissance analytique de la philosophie du sankhya [Philosophie destinée à l’étude analytique des conditions matérielles et à établir fermement l’être dans le service de dévotion. Elle permet de connaître la vérité telle qu’elle est. C’est la connaissance de la voie qui mène hors du corps matériel].

Reçois maintenant la connaissance du yoga [yoga : voiede l’union et de la communion avec le Suprême, Dieu, et de l’égalité d’âme ou équanimité. L’équanimité ou égalité d’âme, égalité d’humeur, est une disposition affective de détachement et de sérénité à l’égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable], qui permet d’agir sans être lié à ses actes. Quand cette intelligence te guidera, tu pourras briser les chaînes du karma.

A qui marche sur cette voie, aucun effort n’est vain, aucun bienfait acquis n’est jamais perdu, le moindre pas nous libère de la plus redoutable crainte. Qui marche sur cette voie est résolu dans son effort, et poursuit un unique but. Par contre, l’intelligence de celui à qui manque cette fermeté se perd en maints sentiers obliques.

L’homme peu averti s’attache au langage fleuri des Védas [des saintes écritures originelles appelées aussi « le véritable évangile »], qui enseignent diverses pratiques pour atteindre les planètes de délices [paradisiaques, édéniques], renaître favorablement, gagner la puissance et d’autres bienfaits. Enflammé de désir pour les joies d’une vie opulente, il ne voit pas au-delà. Trop attaché aux plaisirs des sens, à la richesse et à la gloire, égarée par ses désirs, personne ne connaît jamais la ferme volonté de servir le Seigneur Suprême avec amour et dévotion.

Dépasse les trois gunas [les trois attributs et modes d’influence de la nature matérielle ; la vertu, la passion et l’ignorance], ces influences de la nature matérielle qui des Védas font l’objet premier. Libère-toi de la dualité, abandonne tout désir de possession et de paix matérielle, sois fermement uni au Suprême. Car, de même qu’une grande nappe d’eau remplit d’un coup toutes les fonctions du puits, celui qui connaît le but ultime des Védas recueille ainsi tous les bienfaits qu’ils procurent.

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