Questions et réponses spirituelles parfaites
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Coma et vie suivante

L'être vivant qui s'enlise dans des activités matérielles va s'attacher de façon excessive à son corps matériel. Jusqu'à sa dernière heure, ses pensées se porteront sur son corps et sur les êtres qui lui sont reliés. Il demeure ainsi pleinement absorbé dans une conception corporelle de l'existence, si bien qu'à l'instant de la mort, il répugne à quitter son corps. On voit parfois qu'une personne se trouvant sur le point de mourir demeure dans un état de coma pendant plusieurs jours avant de quitter son enveloppe charnelle. Ce serait, par exemple, le cas d'un être vivant qui aurait grand plaisir à occuper un corps de premier ministre ou de président, mais qui, comprenant qu'il va devoir renaître comme un chien ou un porc, se refuse à abandonner son corps. C'est alors qu'il demeure dans un état comateux pendant plusieurs jours avant de mourir.

Qu'est-ce que la lutte pour l'existence ?

Changer de corps reflets de maya (la nature matérielle)

La lune brille dans le ciel, unique et imperturbable, mais lorsqu'elle se reflète sur l'eau ou sur une nappe d'huile, elle semble prendre diverses formes à cause des oscillations du liquide provoquées par le vent. Pareillement, l'âme est l'éternelle servante de Krishna, Dieu, la Personne Suprême, mais lorsqu'elle entre en contact avec les gunas, (les attributs de la nature matérielle : la vertu, la passion et l'ignorance) elle revêt différents corps - tantôt des corps de dévas, (des habitants des planètes édéniques ou êtres vertueux) tantôt des corps d'hommes, de chiens, d'arbres et ainsi de suite.

Sous l'influence de maya, l'énergie illusoire du Seigneur Suprême, l'être vivant s'identifie à telle ou telle personne, se croyant américain, indien, chat, chien, arbre... ou n'importe quoi d'autre. Voilà ce qu'on appelle maya.

Lorsqu'on est libéré de cette confusion et qu'on comprend que l'âme n'appartient à aucune forme de ce monde matériel, alors on est parvenu au niveau spirituel. Dès que l'être vivant recouvre sa forme spirituelle et sa compréhension originelle, il s'abandonne aussitôt à la forme suprême, celle de Dieu, la Personne Souveraine.

Comme l'air emporte les odeurs, l'être vivant, en ce monde, emporte avec lui, d'un corps à un autre, les diverses manières dont il conçoit la vie. L'être vivant est ici appelé le maître de son propre corps. Il peut en effet, selon son désir, revêtir un corps plus évolué, ou transmigrer, se réincarner en un corps inférieur. Il jouit d'une certaine indépendance, si infime soit-elle, et ainsi devient responsable du corps qu'il revêtira dans sa prochaine vie.

A l'heure de la mort, l'état de conscience qu'il s'est forgé tout au long de sa vie déterminera son prochain état corporel. Qu'il se soit créé une conscience semblable à celle des chiens ou des chats, et l'être renaîtra dans un corps de chien ou de chat ; que sa conscience relève de la vertu, et il prendra le corps d'un ange. Et s'il est établi

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