A vrai dire, tu n’es pas la fille de Vidarbha, pas plus que cet homme, Malayadhvaja, n’est ton mari bienveillant tout comme tu n’étais pas en fait, dans ta précédente naissance, le mari de Puranjani. Tu es simplement emprisonnée dans ce corps aux neuf portes. Tu crois parfois être un homme, d’autres fois une femme chaste, et d’autres fois encore un eunuque. Tout cela provient du corps créé par l’énergie illusoire. Sache donc que cette énergie illusoire est ma puissance, et qu’en vérité, toi et moi nous sommes de pures entités spirituelles. Essaie seulement de comprendre cette vérité, car Je m’efforce de t’expliquer notre nature réelle à tous les deux.
Chère amie, moi, l’Âme Suprême, et toi, l’âme distincte, ne différons pas l’une de l’autre, du moins en qualité, car nous sommes tous deux de nature spirituelle. A vrai dire, mon amie, par ta constitution propre, tu es qualitativement identique à Moi-même. Essaie de comprendre ces choses. Les vrais érudits, qui ont la parfaite connaissance ne font aucune différence qualitative entre toi et moi.
Tu vois, chère amie, tu cherches à établir des relations solides, profondes et durables avec tel ou tel, en ce monde matériel, ici en l’occurrence, ton soi-disant mari, mais tout cela est vain, car tant que tu négligeras de cultiver ta relation constitutionnelle, originelle et éternelle, avec moi, Krishna, Dieu, la Personne Suprême, tu seras condamnée à renaître et à mourir sans fin, et par là même, à établir des liens passagers avec de soi-disant intimes, sur la base de relations illusoires fondées sur le corps matériel, et aussi éphémères que lui.
L’enfer existe, c’est la région la plus basse de chaque galaxie. Elle est composée de très nombreuses planètes infernales.
Voici quelques exemples de châtiments sur les planètes infernales en Enfer. Sa dernière heure venue, il aperçoit les envoyés du seigneur de la mort venant vers lui, leurs yeux injectés de colère. Envahi par la peur, il urine et défèque. Tout comme un criminel est arrêté par la force publique pour subir sa peine, l'homme qui s'est livré de façon criminelle au plaisir des sens est saisi par les Yamadutas (les serviteurs du seigneur de la mort et juge des pécheurs) qui l'attachent par le cou avec des cordes solides et recouvrent son corps subtil (éthéré) pour lui faire subir un châtiment sévère. Tandis que l’emmènent les agents de Yamaraja (le seigneur de la mort et juge des pécheurs), il tremble entre leurs mains, saisi d’effroi. Tout au long du chemin qu’il parcourt, des chiens le mordent, et il se rappelle alors les fautes de sa vie. Il connaît ainsi une terrible détresse. Sous un soleil ardent, le malfaiteur doit parcourir des chemins de sable brûlant traversant des forêts embrasées. Ses bourreaux lui fouettent le dos lorsqu’il ne peut plus marcher. La faim et la soif l’accablent, mais par malheur, ce chemin n’offre ni eau, ni abri ou lieu de repos. Le long de cette route qui le conduit à la demeure de Yamaraja, il tombe souvent de fatigue, et parfois sombre dans l'inconscience, mais on le force à se relever. Ainsi se trouve-t-il rapidement amené en présence de Yamaraja.