Enseignement et paroles sublimes de Krishna, Dieu, la Personne Suprême
Page 11 sur 42

Celui qui ne se saisit ni de la joie ni de la peine, qui ne s’afflige ni ne convoite, qui renonce au favorable comme au défavorable, celui-là m’est très cher.

Celui qui se montre égal envers l’ami ou l’ennemi, qui demeure le même dans la gloire ou l’opprobre, la chaleur ou le froid, l’éloge ou le blâme, à jamais pur de toute souillure, toujours silencieux, satisfait de tout, insouciant du gîte, et qui, établi dans la connaissance me sert avec amour et dévotion, celui-là m’est très cher.

Celui qui, plein de foi dans cette impérissable voie du service de dévotion, s’engage entièrement, faisant de moi le but suprême, celui-là m’est très cher.

Il est vrai que mes dévots, mes amis et serviteurs les plus chers sont libres de toute souillure matérielle, même s’ils ne veulent en rien implorer de moi cette libération, car ils ne désirent jamais rien de moi, si ce n’est de me servir. Cependant, puisqu’ils dépendent entièrement de ma Personne, s’il arrive qu’ils me fassent une demande quelconque, elle ne peut être d’ordre matériel. Leurs ambitions et désirs, au lieu de les lier à la matière, deviennent pour eux source de libération.

C’est moi qui accorde aux êtres toutes bénédictions et même la libération de ce monde de matière. C’est moi seul encore qui peut mettre un terme à l’existence matérielle pour rappeler auprès de moi l’âme conditionnée, de retour en sa demeure originelle.

Comment se comporter, quelle attitude adopter ?

Trois portes ouvrent sur l’enfer ; la concupiscence, la colère et l’avidité. Que tout être humain sain d’esprit les referme, car elles conduisent l’âme à sa perte.

L’homme qui a su éviter ces trois portes de l’enfer voue son existence à des actes qui engagent dans la réalisation spirituelle. Il atteint ainsi peu à peu le but suprême. En revanche, celui qui rejette les préceptes des saintes écritures pour agir selon son caprice, n’atteint ni la perfection, ni le bonheur, ni le but suprême.

Libère-toi de la colère, de l’avidité et de la concupiscence, afin de t’élever au niveau spirituel. La concupiscence, la colère et l’avidité sillonnent le cœur de leurs lignes parallèles et freinent tout progrès sur la voie spirituelle.

Libres de toutes attaches, libérés de la peur et de la colère, complètement absorbés en moi et cherchant refuge en moi, nombreux sont ceux qui se purifièrent en apprenant à Me connaître, et tous parvinrent ainsi à un pur amour pour moi.

L’action, il convient de l’offrir en sacrifice à l’Être Suprême, de peur qu’elle enchaîne son auteur au monde matériel. Aussi, remplis ton devoir afin de Lui plaire, et à jamais tu seras libéré des chaînes de la matière.

Les impersonnalistes (ceux qui croient que Dieu est uniquement un Être Spirituel Suprême sans forme, comme la plupart des hommes sur terre) me croient dénués de forme, et prétendent que J'ai emprunté ma Forme présente, celle que Je manifeste aujourd'hui, à seule fin de servir quelque dessein. Mais de tels spéculateurs sont en fait privés d'intelligence réelle. Quelle que soit leur érudition des textes védiques, ils ignorent tout de mes énergies inconcevables et des formes éternelles de ma Personne. La raison en est que Je me réserve le droit de ne pas me montrer aux incroyants, ceci grâce à ma puissant interne, qui me voile à leurs yeux. Les sots et les insensés ne connaissent donc pas ma Forme éternelle, non-née et impérissable.

Qui me sait nonné, sans commencement, le Souverain de tous les mondes, celui-là, sans illusion parmi les hommes, devient libre de tout péché.

VISITEURS

6116543

Visiteurs en Ligne

6116543





Visiteurs par pays