Quiconque atteint la perfection suprême, occupé à me servir personnellement avec dévotion en cette demeure éternelle, atteint la plus haute perfection de la vie humaine, et n’a plus à revenir en ce monde où règne la souffrance.
On le dit non manifesté et impérissable ce royaume suprême, but ultime. Pour qui l’atteint, point de retour. Ce monde, c’est ma demeure absolue.
Quand ils m’ont atteint, les êtres saints imbus de dévotion, ces nobles âmes, s’étant ainsi élevés à la plus haute perfection, jamais plus ne reviennent en ce monde éphémère où règne la souffrance.
Je suis égal envers tous les êtres. Nul n’est mon ennemi, nul n’est mon ami.
Tous suivent ma voie d’une façon ou d’une autre, et selon qu’ils s’abandonnent à moi, en proportion Je les récompense.
Pour une personne ayant une connaissance spirituelle, Je suis le seul bien-aimé, le but ultime, le motif et la conclusion finale, l’élévation et le chemin qui mène dans mon royaume éternel. Outre ma Divine Personne comme favori, elle n’a pas d’autre but.
Mon dévot accède, en vérité, à la réalisation spirituelle par ma grâce infinie et sans cause, et ainsi une fois libéré de tout doute, il marche fermement vers sa destination propre, qui se situe directement sous la protection de mon énergie spirituelle, toute de pure félicité. Telle est la perfection ultime que doit atteindre l’être individuel. Après avoir quitté son corps matériel, l’âme pure regagne cette demeure absolue pour ne plus jamais revenir en ce monde.
Emplis toujours de moi, ton mental, deviens mon dévot, offre-moi ton hommage et voue-moi ton adoration. Parfaitement absorbé en moi, tu viendras à moi.
Quiconque au trépas, à l’instant même de quitter le corps se souvient de moi seul, atteint aussitôt ma demeure, n’en doute pas.
Ce sont les pensées, les souvenirs de l’être à l’instant de quitter le corps, qui déterminent sa condition future.
Quiconque au trépas, à l’instant même de quitter son corps se souvient de moi seul atteint aussitôt ma demeure, n’en doute pas, car ce sont les pensées, les souvenirs de l’être à l’instant de quitter son corps qui déterminent sa condition future. Ainsi en moi, Krishna, en ma forme personnelle, absorbe toujours tes pensées sans faillir. Me dédiant tes actes, tournant vers moi ton mental et ton intelligence, sans nul doute tu viendras à moi. A l’instant de la mort, l’âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu’elle est passée, dans le corps précédent, de l’enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle (avoir conscience d’être une âme spirituelle, et pas le corps matériel auquel nous nous identifions à tort).